Parmi les gestes quotidiens que nous faisons pour avoir moins d’impact sur l’environnement, un compte plus que les autres : la façon dont nous nous nourrissons. Le véganisme, qui est un mode de vie à part entière, attire de plus en plus de personnes soucieuses de limiter leur impact sur la planète.
Pour commencer, un petit rappel
Les végétariens ne mangent pas d’animaux : ni viande, ni poisson mais peuvent se nourrir de produits d’origine animale comme les œufs, le lait, le fromage ou le miel.
Les végétaliens ne mangent ni viande ni produits d’origine animale.
Les véganes ont le même régime alimentaire que les végétaliens mais refusent de porter des produits d’origine animale comme la laine, le cuir, la soie…. Aussi ne participent pas à des loisirs exploitant les animaux tel que le cirque ou le zoo.
Le véganisme contre la déforestation
Il est fréquent de se sentir totalement impuissant face à la catastrophe de la déforestation… Et pourtant, changer ses habitudes alimentaires est un premier pas !
Pour permettre l’élevage d’animaux à grande échelle, il faut les nourrir. Cela engendre la déforestation, ce sont les forêts tropicales qui sont ravagées afin de pratiquer la monoculture de grains destinés à la consommation des animaux de captivité. 83% des terres agricoles sont dédiées à la production animale !
Si le monde entier devenait au moins végétarien, l’exploitation des surfaces au sol réduirait de 3,1 millions d’hectares, vous imaginez ?
Si nous réduisions notre consommation de viande, nous pourrions aussi libérer de la terre et de l’eau pour la production de cultures végétales plus durables et ainsi améliorer notre capacité à nourrir la population mondiale.
Moins de gaz à effet de serre
L’agriculture animale est l’une des principales sources d’émissions de gaz à effet de serre. Selon une étude de la FAO (Organisation pour l’alimentation et l’agriculture, agence de l’ONU), l’élevage est responsable de 14,5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
En revanche, une alimentation à base de plantes produit beaucoup moins de gaz à effet de serre et n’a pas cet impact délétère. Par conséquent, si d’avantage de personnes adoptent un régime végétalien, nous pourrions réduire considérablement notre empreinte carbone et contribuer à la lutte contre le changement climatique.
L’alimentation végétale pourrait diminuer de 84% l’impact environnementale du système agricole et répondre à un besoin de durabilité selon un article de la revue médicale The Lancet.
Végétalisme et véganisme au service des animaux
La déforestation précédemment évoquée entraîne une très grande perte de la biodiversité et la destruction de l’habitat naturel de nombreuses espèces animales. En devenant végan, vous contribuez donc à la conservation de la forêt et de la biodiversité.
Devenir végan, c’est aussi prêter attention à sa consommation non alimentaire : limiter les produits en cuir, en laine, ou encore refuser l’exploitation des animaux.
Un pas après l’autre
Transitionner vers le véganisme peut apparaître comme un gros changement de vie. Alors allez-y à votre rythme ! Si arrêter la viande et les produits d’origine animale vous semble difficile, commencez en douceur, petits pas par petits pas en réduisant progressivement votre consommation.
Chez Vivanie, vous pourrez ainsi découvrir que le véganisme n’empêche pas de manger de délicieuses confiseries, ou que même le fromage et le foie gras ont des alternatives végétales et délicieuses !
Il s’agit de remplacer une habitude par une autre et promis on ne mange pas que de l’herbe et des graines !
Pour aller plus loin
Nous vous invitons à regarder le documentaire Cowspiracy de Kip Andersen ou encore de parcourir le site de AVF pour de délicieuses recettes végétales.
Et n’oubliez pas, vous pouvez aussi nous rendre visite en magasin pour discuter véganisme avec nous.